Revue de presse du 12 octobre
Les jeunes réalisateurs passent d’une vie à l’autre, le Festival aussi

Mensonges et liberté. La sélection des films du Festival international des jeunes réalisateurs est traversée par ces deux thématiques que les "jeunes" cinéastes français et étrangers traduisent en comédie, thriller ou drame avec des personnages solitaires, des couples chaotiques, des familles bancales.
Revue de presse du 11 octobre
La dépêche AFP sur le Festival

Saint-Jean-de-Luz, France : Réaliser un premier long métrage est une "épreuve d'endurance", témoignent de jeunes cinéastes au Festival de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), reconnaissant l'appui décisif des aides publiques, mais déplorant un accès difficile aux salles.
Trois ans, quatre ans, parfois sept. Pour les jeunes cinéastes, le temps est généralement long qui va des ébauches d'écriture de scénario à la première présentation publique, avec plusieurs étapes-clés : convaincre un producteur, réunir des fonds nécessaires pour se lancer, avec son équipe, dans la réalisation, et dans le meilleur des cas, séduire rapidement un distributeur.
"C'est une épreuve d'endurance", résume Samuel Rondière, 34 ans, venu présenter "La braconne", son premier long métrage, à la 18e édition du Festival des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz, dévolu aux premiers et deuxièmes films.
"On croit que la course se termine à l'étalonnage (harmonisation finale des images, ndlr), mais ça ne se termine jamais !", dit avec humour Nicolas Birkenstock, 36 ans, en compétition avec "La pièce manquante", toujours en quête d'un distributeur malgré la présence de Philippe Torreton dans le premier rôle.
Sur ce chemin ardu, pour la majorité des auteurs présents au festival basque, "l'avance sur recettes" pour les premiers films délivrée, après sélection, par le Centre national du cinéma (CNC) a servi de "sésame".
"C'est toujours le jeu de celui qui va mettre le premier les sous sur la table", explique Aurélia Barbet, 40 ans, réalisatrice de "Passer l'hiver", qui a ensuite obtenu plus facilement des aides des régions Bretagne et Pays-de-Loire et bénéficié d'une Sofica, une niche fiscale tournée vers le cinéma. "Sans l'avance sur recettes, mon film ne se faisait pas, même si ça reste un loto", confirme Nicolas Birkenstock.
Aides à l'écriture, avance sur recettes, soutien des régions : "on a en France un système qui permet quand même de réaliser des premiers films assez facilement, alors que ce sont des films déconnectés du marché", estime Audrey Estourgo, déjà en compétition à Saint-Jean-de-Luz avec ses deux premières réalisations et membre du jury cette année.
Plus aléatoire apparaît la réunion de fonds privés qui, pour obtenir les aides publiques, doivent représenter au minimum 40% du budget, et avoir la capacité à convaincre les chaînes de télévision, principal guichet de financement, de s'engager grâce au pré-achat.
"On se prend beaucoup de portes fermées au visage", regrette Jean Denizot, 34 ans, très prometteur réalisateur de "La belle vie". "Il y a une concentration de l'argent vers des films qui n'en ont pas besoin", au détriment du cinéma d'auteur en général et des premiers films en particulier, juge-t-il.
Beaucoup constatent aussi que les chaînes publiques, aux budgets en berne, s'engagent beaucoup moins auprès de la jeune création qu'il y a une vingtaine d'années.
A Saint-Jean-de-Luz, la majorité des budgets des films français présentés tournent autour d'un million d'euros.
Conséquence directe, des durées de tournage raccourcies - 3 à 5 semaines - et des équipes, techniciens et comédiens, acceptant d'être payées jusqu'à 50% moins cher, pour des journées et des cadences de travail plus importantes, dans un milieu qui draine toujours plus de jeunes passionnés.
Une situation récemment mise en lumière par les débats autour de la signature d'une convention collective du cinéma, en souffrance depuis sept ans, et dont les premiers accords - avant que des assouplissements ne soient annoncés - faisaient craindre à beaucoup la fin des films dits "fragiles", précipitant même certains tournages.
Autre défi de taille : trouver un distributeur qui achètera les droits et négociera l'exploitation en salles. "Beaucoup de premiers films se font, mais beaucoup de premiers films n'ont pas de distributeurs", constate Patrick Fabre, depuis cinq ans à la direction artistique du festival de Saint-Jean-de-Luz.
"Aujourd'hui, notre ambition, c'est de toucher 20.000 à 50.000 spectateurs. Dans les années 1990-2000, c'était désastreux de faire moins de 100.000 entrées", souligne Jean Denizot, dont le film sortira finalement au printemps 2014 grâce à un distributeur convaincu après coup.
Le premier long achevé, tous rêvent de réaliser leur deuxième film dans une "économie normale". Mais, avertit, Audrey Estourgo, lucide, "c'est au deuxième qu'on se heurte vraiment à la réalité de l'industrie du cinéma".
jb/od/DS
Revue de presse du 9 octobre
Du beau monde au ciné

Pour sa soirée d’ouverture, hier, le 18e Festival international des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz s’est offert le luxe de deux grandes vedettes.
Sacrée responsabilité pour les lycéens

Il y aurait parmi les sept élèves de Ravel, de Ramiro-Arrué et du lycée maritime presque tout ce qu’il faut pour faire un film. Comme chaque année, les garçons et filles de 16 à 21 ans, sélectionnés pour composer le Jury jeunes (1) du 18e Festival international des jeunes réalisateurs, sont particulièrement motivés.
Revue de presse du 8 octobre
France 3 Aquitaine - Pays Basque

Le 19-20 du Pays Basque du 8 octobre en direct du Festival : reportage et interview d'André Dussollier
France 3 Aquitaine

Le reportage de France 3 Aquitaine pour le début du Festival et l'interview de François Cluzet devant le Sélect pour présenter "En Solitaire" qui était projeté mardi soir hors compétition.
Coup d'envoi du festival ce mardi soir

La manifestation débute à 19 heures au Sélect. Il reste des billets, mais il faut faire vite.
Lire la suite sur le site de Sud Ouest
Revue de presse du 6 octobre
Sud Ouest : André Dussollier et la bande de jeunes
AQUI! : Quand les jeunes talents crèvent l'écran

Du 8 au 12 octobre, le cinéma « Le Select » de Saint Jean de Luz accueille la 18ème édition du Festival International des Jeunes Réalisateurs. Visant à promouvoir la nouvelle garde du cinéma mondial (ne sont ici en lice que des premiers ou seconds longs métrages), le rendez-vous luzien attire chaque année plus de cinéphiles. Comme à l’accoutumée, les « Chisteras », prix du festival, seront remis à l’issue de ces quelques jours de compétition, sous la houlette de André Dussolier, président de ce cru 2013.
Revue de presse du 4 octobre
Cluzet : le goût du risque

Festival des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de- Luz : l’acteur François Cluzet vient présenter son nouveau film, en ouverture mardi soir.
Revue de presse du 2 octobre
Dussollier est « heureux d’être là »

André Dussollier confie sa joie d’être présent à Saint-Jean-de-Luz pour découvrir « de premiers films dont le cinéma a besoin ».
Lire la suite sur le site de Sud Ouest
Du 100 % local

Ils vivent ici et pourraient tout à fait être jurés, voire présider le festival des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz.
Lire la suite sur le site de Sud Ouest
Et eux, ils étaient bons ?

Quel point commun entre Godard, Resnais, Besson, Spielberg ou Jeunet ? Dès leur premier film, on sentait déjà qu’ils deviendraient de grands cinéastes. Rembobinons.